•  

     

    Fine lame de la provocation et de la déstabilisation, M. Manandafy Rakotonirina est ce que l'on appelle un anarchiste. Déjà en 1972, le corbeau rouge faisait partie des éléments perturbateurs.

     

    Mais force est de constater que M. Manandafy Rakotonirina n 'a jamais eu la légitimité populaire, j'entends par là « passer par la voie des élections ». Le peuple n'est pas dupe, il a vite compris à qui il à faire : un vibrion qui nous rappelle celui du poète Aragon : ... « Remuez, remuez, désespérément, vibrion tragique... »

     

    M. Ravalomanana a très vite compris le rôle dont pourrait jouer ce genre de personnage dans sa mouvance. D'abord : il est facilement corruptible, il n'a pas de convictions, sans scrupule et surtout sans complexe devant les conditions de vie de la majorité de nos concitoyens. Ensuite, sous l'apparence d'un homme respectable, le béret, les cheveux blancs, la canne en moins, il use et abuse d'une image de la culture malagasy - le culte des aînés - pour être intouchable. Il peut ainsi jouer et user de tous les subterfuges de la provocation sans en être inquiété.

    Mais l'âge aidant, il oublie que le peuple est souverain et « La violence aux mains du peuple n'est pas la violence mais la justice » (E. Peron). En effet, c'est ainsi que l'on peut qualifier les gestes des militaires, chargés ne l'oublions pas de la défense du Peuple- envers M.  Manandafy Rakotonirina.

     

    Sans le savoir, M Manandafy est bien un vibrion ou plus simplement un agitateur conventionnel : remuer dans tous les sens, multiplier les dérapages verbaux et montrer qu'il existe toujours. Plus facile que d'aller devant le corps électoral et de convaincre une majorité de concitoyens de la justesse d'un programme de redressement national. Il nous fait penser à la cigale de la célèbre fable  ...

     

    Mais il y a encore bien d'autres raisons d'être en colère.

     

    Sachant que plus de la moitié de la population malagasy a moins de 35 ans, n'est-il pas grand temps, après tous les échecs retentissants de nos diplômés et autres anciens de grandes écoles dont on sait d'où, d'accorder un peu de crédit à la jeune génération largement majoritaire ? Alors que bon nombre de pays s'inquiètent du vieillissement de leur population, nous avons la chance de connaître une situation inverse. Saisissons cette situation. Rappelons-nous l'ancien président Rawlings du Ghana - métis,  général à 34 ans - qui prend le pouvoir pour installer ensuite un régime démocratique. Exemple largement reconnu car c'est bien au Ghana que le Président OBAMA a consacré sa première et seule visite au Continent. Les représentants de l'UA et ceux de l'UE devraient réfléchir davantage.

     

    Enfin, que penser des déclarations de l'ancien Président ZAFY Albert qui se défausse sur le Président de la HAT du non -résultat de MAPUTO quand on relit sa lettre de 2008 à Marc Ravalomanana ?  Quant au vieil amiral, qu'il profite de la chance de pouvoir jouir sereinement de sa retraite dorée à l'étranger !

     L'avenir du Pays n'est pas une partie de « poker-menteur ». Faisons confiance au Peuple plutôt qu'aux apprentis sorciers.

     La terre de nos Ancêtres mérite autre chose !

     

     


    2 commentaires
  • Au vu du résultat de Maputo 2 on en revient toujours au même constat, ‘’ ce qui est simple et évident pour le peuple semble très compliqué voire complexe pour les chefs politiques ‘’ :

    Face à cette situation qui fait beaucoup de tort à notre nation, nous interpellons la communauté internationale à faire preuve d’impartialité dans la gestion de la recherche d’une solution acceptable par et pour les malgaches. Et tout particulièrement au chef du GIC, dans le règlement de la crise malgache de ne pas se pencher pour telle ou telle mouvance mais de reconnaître l’effectivité du pouvoir et de l’autorité qui règne actuellement à Madagascar et de s’en inspirer pour les résolutions à venir.

    Nous dénonçons toutes formes de stratégies qui tendent à satisfaire en premier, l’intérêt d’un individu et relègue ainsi au second plan le véritable enjeu de ce sommet ‘’ un Accord pour l’intérêt supérieur de la nation et du peuple’’

    C’est ainsi que nous déplorons sans ambages, les positions défendues par les mouvances RATSIRAKA et RAVALOMANANA, comme étant des positions plutôt intéressées qu’intéressantes.

    Ces deux personnalités qui ont provoqués un cataclysme au cœur de l’Etat jadis, s’en seraient sortis par le haut s’ils avaient agi en écoutant la voix de la raison à défaut de celle des Malagasy au lieu de tergiverser pour tenter de revenir de nouveau à la tête du pays.

    Nous condamnons avec véhémence l’attitude honteuse et méprisable de Manandafy RAKOTONIRINA qui a contribué en grande partie aux côtés de RATSIRAKA et RAVALOMANANA, à l’échec de cette négociation. Il n’est pas concevable à ce stade de discussion et de réflexion, de traiter ses compatriotes à sa plus simple expression ‘’ MIARAMILA-POTAKA et MPIVAROTRA ENTA-KELY AMORON-DALANA ‘’.

    Nous nous félicitons du comportement de la mouvance ZAFY qui s’est placé en toute logique dans sa position de ‘’RAY AMAN-DRENY’’, et nous tenons à la remercier d’être sortie du lot en faisant montre de cette sagesse Malagasy.

    Et pour le respect des aspirations du peuple Malagasy et pour la mémoire de celles et ceux qui ont payé de leur vie cette quête de liberté et de démocratie, nous exigeons et nous défendons le maintien de Andry RAJOELINA à la tête de la Présidence de la Transition. Le désir du peuple est aussi simple et aussi évident que cela !

    RAKOTOVAO Organès, Porte Parole de TGVE

     


    votre commentaire
  • Le sommet de Maputo, qui réunit, au Mozambique, les principaux leaders politiques malgaches, s'est terminé ce vendredi sans qu'aucun accord sur la présidence et la mise en place d'un gouvernement de transition n'ait été signé.

    Vendredi 28 août 2009

    Par Dépêche  (texte)

     

    AFP - Le sommet de Maputo sur la crise à Madagascar a pris fin dans la nuit de jeudi à vendredi sans que les 4 dirigeants malgaches trouvent un accord sur les nominations du président de la transition, du Premier ministre et du vice-président, a annoncé la médiation.
       
    "L'équipe conjointe de médiation internationale a le regret d'informer (...) que les chefs de file des mouvances ont été dans l'impossibilité de trouver un consensus sur les postes-clés de la transition", a déclaré le représentant de l'Union africaine (UA), Ablassé Ouédraogo, lisant un communiqué de la médiation.
       
    L'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, son rival Marc Ravalomanana, évincé en mars du pouvoir, et deux anciens présidents malgaches ont jusqu'au 4 septembre pour rechercher un consensus, a-t-il poursuivi.
       
    Ils se sont cependant mis d'accord pour les trois postes de vice-Premiers ministres, les présidences du Parlement et de deux autres institutions.
       
    L'attribution des postes de président et du Premier ministre ont bloqué depuis le début du sommet mardi les négociations sur la répartition des postes-clés au sein des organes de transition.
       
    M. Rajoelina a tenu à rester à la tête du pays et conserver le Premier ministre qu'il avait nommé en février mais son rival Marc Ravalomanana a refusé de lui donner la présidence.
       
    "Nous n'accepterons jamais de légitimer Andry Rajoelina comme président de la transition (...) Ce n'est pas normal de légitimer un porteur de coup d'Etat comme président de la transition", a déclaré à la presse M. Ravalomanana qui n'est "pas satisfait" par le résultat de ce sommet.
       
    La médiation a fait état de blocage au niveau du poste de Premier ministre, les mouvances n'acceptant pas que le camp Rajoelina cumule ce poste avec celui de président.
       
    Les quatre hommes ont signé le 9 août, lors d'une première rencontre à Maputo, un accord sur une transition afin de mettre un terme à la grave crise politique qui affecte Madagascar depuis janvier.
       
    Cet accord prévoit la mise en place d'un nouveau gouvernement de transition et l'organisation d'élections d'ici fin 2010. Mais les discussions avaient achoppé sur l'attribution des postes au sein des nouvelles institutions.

     


    votre commentaire
  • AFP PHOTO/CARLOS LITULO

    Mercredi, août 26, 2009 - 07:20

    Liste des brèves AFP

     

    Par Alexandra LESIEUR.

     

    Les leaders malgaches, tombés d'accord il y a deux semaines sur un cadre de transition, ont exposé mardi leurs propositions de partage de pouvoir et ont prévu, faute d'accord, de reprendre mercredi matin les négociations pour sortir Madagascar de la crise politique.

    L'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, son rival Marc Ravalomanana, ancien président évincé en mars, et deux ex-chefs d'Etat ont débattu d'une proposition de la médiation internationale, lors de cette première journée de discussions sur la répartition des postes-clés au sein des organes de transition.

    "Il y a des propositions et ils vont y réfléchir. La médiation reste optimiste, c'est difficile mais une conclusion heureuse pourrait intervenir demain", a déclaré à la presse le médiateur de l'Union africaine, Ablassé Ouédraogo.

    "Demain (mercredi), ils vont commencer à négocier sur la base de ce qui a été dit jusqu'à présent. Il y a des bases pour faire des négociations", a nuancé le chef de la médiation internationale, l'ex-président mozambicain Joaquim Chissano.

    Les quatre chefs de file malgache, représentant les principales mouvances politiques de la Grande Ile, s'étaient rencontrés pour la première fois à Maputo où ils avaient signé le 9 août un accord mettant en place une période de transition politique.

    Ils étaient tombés d'accord sur l'instauration d'un nouveau gouvernement de transition et sur l'organisation d'élections d'ici fin 2010 pour sortir Madagascar de la crise politique dans laquelle l'Ile s'enfonce depuis janvier. Mais les discussions avaient achoppées sur la répartition des postes-clés.

    M. Rajoelina, à la tête d'une délégation renforcée avec le Premier ministre Monja Roindefo, s'est déjà posé comme le futur patron de la période de transition. "On ne peut pas imaginer que ce soit quelqu'un d'autre", a prévenu mi-août l'ex-opposant porté au pouvoir par l'armée, qui a forcé M. Ravalomanana à l'exil.

    Une proposition inacceptable pour le camp Ravalomanana. "Nous sommes contre Rajoelina président. Mais si nous sommes à la table des négociations, c'est que nous tenons compte de la mouvance Rajoelina. Qu'il prenne la primature ou un autre poste!", a estimé, sous couvert d'anonymat, un membre de la délégation du président évincé.

    Selon la proposition de la médiation qui sert de base de travail pour tenter de trouver un terrain d'entente, les postes les plus convoités de président et de Premier ministre reviendraient respectivement à M. Rajoelina et à une personne neutre, n'appartenant à aucune mouvance, a indiqué un membre de la médiation.

    La mouvance Ravalomanana obtiendrait un poste de vice-Premier ministre et la présidence du Congrès de transition (chambre basse du Parlement).

    "Comme toutes négociations, ça ne se présente pas facilement", reconnaît le médiateur de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Edem Kodjo. Mais ce dernier estime, tout comme l'ex-président malgache Albert Zafy, que "le plus difficile est déjà fait".

    La question du retour de M. Ravalomanana, un des principaux obstacles à la transition, avait été réglée lors du premier sommet, après avoir monopolisé plus de la moitié des débats. Le président évincé, qui vit en Afrique du Sud, avait accepté de ne retourner à Madagascar que lorsque la situation serait "favorable".

    Sa condamnation à quatre ans de prison pour l'achat controversé d'un avion présidentiel a été levée et plusieurs de ses partisans ont été libérés, dont Manandafy Rakotonirina, assigné à résidence pendant quatre mois et aujourd'hui candidat au poste de Premier ministre.

    Après ces premières avancées, la France a demandé mardi aux leaders des quatre principales mouvances d'agir "dans le même esprit constructif que celui ayant présidé à la première session, début août", selon un porte-parole du Quai d'Orsay.

     

     


    votre commentaire
  •  

    LEMONDE.FR avec AFP | 26.08.09 | 06h49  •  Mis à jour le 26.08.09 | 07h14

    Les leaders malgaches, tombés d'accord il y a deux semaines sur un cadre de transition, ont exposé, mardi 25 août, leurs propositions de partage de pouvoir et ont prévu, faute d'accord, de reprendre mercredi matin les négociations pour sortir Madagascar de la crise politique. L'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, son rival Marc Ravalomanana, ancien président évincé en mars, et deux anciens chefs d'Etat ont débattu d'une proposition de la médiation internationale, lors de cette première journée de discussions sur la répartition des postes-clés au sein des organes de transition.

    "Il y a des propositions et ils vont y réfléchir. La médiation reste optimiste, c'est difficile mais une conclusion heureuse pourrait intervenir demain", a déclaré à la presse le médiateur de l'Union africaine. "Demain (mercredi), ils vont commencer à négocier sur la base de ce qui a été dit jusqu'à présent. Il y a des bases pour faire des négociations", a nuancé le chef de la médiation internationale, l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano.

    "ON NE PEUT PAS IMAGINER QUE CE SOIT QUELQU'UN D'AUTRE"

    Les quatre chefs de file malgaches, représentant les principales mouvances politiques de la Grande Ile, s'étaient rencontrés pour la première fois à Maputo où ils avaient signé le 9 août un accord mettant en place une période de transition politique. Ils étaient tombés d'accord sur l'instauration d'un nouveau gouvernement de transition et sur l'organisation d'élections d'ici fin 2010 pour sortir Madagascar de la crise politique dans laquelle l'île s'enfonce depuis janvier. Mais les discussions avaient achoppées sur la répartition des postes-clés.

    M. Rajoelina, à la tête d'une délégation renforcée avec le premier ministre, Monja Roindefo, s'est déjà posé comme le futur patron de la période de transition. "On ne peut pas imaginer que ce soit quelqu'un d'autre", a prévenu mi-août l'ex-opposant porté au pouvoir par l'armée, qui a forcé M. Ravalomanana à l'exil. Une proposition inacceptable pour le camp Ravalomanana. "Nous sommes contre Rajoelina président. Mais si nous sommes à la table des négociations, c'est que nous tenons compte de la mouvance Rajoelina. Qu'il prenne la primature ou un autre poste !", a estimé, sous couvert d'anonymat, un membre de la délégation du président évincé.

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires