LETTRE OUVERTE A Mr. CHISSANO

Face aux récentes déclarations du GIC-M, de SADC et de la CI, face à leurs ordres de retirer sans condition la candidature des trois candidats à la présidentielle, à savoir Lalao RAVALOMANANA, Didier RATSIRAKA, et Andry RAJOELINA Président de la Transition.

Nous, TGV/Extérieur, partisans du changement révolutionnaire de 2009, pro-Rajoelina en France et à l’extérieur dénonçons et ne tolérons pas l’ingérence de ces organismes qui, au lieu d’apporter la paix sèment le trouble, au lieu d’assumer leurs échecs, ils inventent des méthodes et des procédés contraires aux droits fondamentaux de l’homme, qui parallèlement bafouent la souveraineté d’une nation en privant son peuple tout entier son droit le plus absolu, ELIRE.

Nous interpellons Mr CHISSANO, chef de délégation de la Sadc à ce qu’il emprunte quelques pas de recul et reprendre une autre décision qui s’impose : « laisser à ce peuple souverain le choix et la décision d’élire démocratiquement son futur Président de la République ».

N’oubliez pas  Mr Chissano que votre mission principale c’est de faciliter la « sortie de crise » et non la pérenniser au détriment des vingt-deux millions de malgaches.

Le Président RAJOELINA est arrivé là où il est, en répondant aux souhaits d’une population entière qui aspire au changement.

Vous devez toujours accorder et garantir librement au peuple, d’où qu’il soit, de quel  pays qu’il soit,  de décider et de choisir en toute indépendance ses représentants, alors ne dérogez pas de votre principal et noble rôle.

  Sachez, par ailleurs, M. Le Chef de la Délégation que la candidature de Mr RAJOELINA est une vitalité pour Madagascar et pour son peuple à qui vous devez accorder de décider et de choisir librement ses candidats à la présidentielle.

 Un référendum est pour ce faire la seule voie démocratique qui mettra fin à cette absurdité et à ces persécutions politiquement non fondés pour que nous arrivions à des élections libres et consensuelles. 

 C'est à ce Peuple souverain qu'appartient, en effet, le droit d’élire qui il veut et non aux étrangers, sinon c’est de l’ingérence pure et simple doublée d’une stratégie néocoloniale.

En fin, nous exhortons le peuple Malgache tout entier d'unir ses forces pour un sursaut populaire et de ne plus accepter cette forme de néo-colonisation que la communauté internationale  lui fait subir injustement. Et ce combat, nous allons le mener jusqu’à son succès.

Fait à Paris le 18 Juillet 2013

RAMAHARAVO Michel, SG du TGV EXTERIEUR et Porte Parole.