• Hyppolite Rarison RAMAROSON 

    MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES : Du sang neuf et du solide !

     Le vice-amiral Hyppolite Ramaroson nouveau Vice-premier Ministre chargé des affaires étrangères est un sortant de plusieurs écoles militaires: l’académie militaire d’Antsirabe, l’Ecole navale de Brest, l’Ecole supérieure de guerre navale de Paris, le College of security studies Honolulu et l’United States défense school.

     

                    

    Organès RAKOTOVAO et le VPM Chargé des Affaires Etrangères de passage à Paris en 2009 : Nous lui souhaitons un franc succès dans l'accomplissement de ses fonctions!

     

    Le jeudi 25 février 2010, le vice amiral Hypolite RAMAROSON a réaffirmé lors de sa passation avec Ny Hasina Andriamanjato qu’il n’y a pas eu de coup d’Etat à Madagascar mais que l’ancien président Ravalomanana a démissionné de son plein gré.

     

    L’ordre constitutionnel, c’est bel et bien Ravalomana qui l’a rompu ce jour là (17 mars 2009), car au lieu de passer le pouvoir au Président du Sénat selon la constitution en vigueur , il a délibérément signé un décret de passation de pouvoir à un directoire militaire (une démarche anticonstitutionnelle de premier ordre s’il en est ! " Mais ceux qui se proclamment Légalistes GTT et autres, qu'est ce qu'ils en disent de ce fait avéré,... Marc Ravalomanana sans revolver à sa tempe ni chars blindés à sa porte ce jour là...du moins qu'est ce qu'ils (GTT et autres) répondent à ce non respect de la constitution "dans toute sa splendeur", le point de départ de la crise que l'on connait jusqu'à présent...)

     

     

     


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  • 17 janvier 2009: Manifestation contre Marc Ravalomanana devant l'ambassade de Madagascar à Paris 

                        

                       Cameraman, Philippe RAJAONA, Organès RAKOTOVAO    

                         

      au micro un animateur betsileo du TAMBATRA, à l'extrême droite Fanja LALAINA

    Ravalomanana et sa démocratie : laissons-leur leurs illusions !  

     

     

    Durant 7 ans, Ravalomanana a détruit des vies, volé les richesses du pays et personne n’a osé en parler craignant sa fureur. Dès que l’on remet en cause son pouvoir dictatorial, l’homme monte sur ses grands chevaux. Et certains osent affirmer actuellement qu’il y a eu bonne gouvernance, démocratie et bonne réputation durant le règne de ce mégalomane. Evidemment, si l’on accepte que le Führer fût un bon dirigeant, que le Troisième Reich fût un modèle en matière de démocratie et qu’elle eut bonne réputation avec son eugénisme

    (la théorie de la race supérieure), c’est une théorie qui peut se défendre.

    La paix des soumis

    Quoi qu’il en soit et quoi que disent ses zélateurs, ce n’est pas avec Ravalomanana que le pays et les Malgaches se seraient épanouis. Ils ont été soumis et Madagascar a vécu dans une paix relative durant 7 ans, mais comme nul ne l’ignore, la paix des soumis n’est pas durable et ils n’attendent que leur heure pour se révolter. Ce qui d’ailleurs a été prouvé encore cette année 2009 lorsque la population Malgache s’est levée pour mettre fin au règne du Führer malgache et sa pseudo-démocratie qui interdisait la libre expression et la liberté de réunion, entre autres, outre la spoliation du choix populaire en abusant de fraude lors des élections. De bonne gouvernance également, il n’en existait pas puisque le président dictateur général, dans son avidité et sa rapacité, a mélangé la conduite de ses entreprises et société avec la gestion des affaires de l’Etat., ce qui lui a valu des sanctions des bailleurs de fonds qu’il prenait pour des vaches à lait, laitier d’origine comme il est. Enfin, quant à la bonne réputation, bon nombre de ses pairs ont certainement ri sous cape en l’entendant pérorer sur les différentes tribunes du monde entier, se targuant de développement durable et rapide alors que sa population s’enfonçait chaque jour dans davantage de misère et de pauvreté, se prévalant de bonne gouvernance alors que le népotisme et le favoritisme étaient dans son sang.

    Fanatisme aveugle

    Outrée, la majorité des Malgaches l’est en lisant ou en entendant les louanges que certains lui attribuent comme s’il était le messie, le bon dirigeant, bref le « Dada » sans reproche et sans faille. Pour leur apporter du baume au cœur, à cette grande majorité qui n’a jamais été dupe des agissements fallacieux de cet homme retors au plus haut degré, il est peut-être utile de leur rappeler qu’Adolf Hitler, le Führer était l’objet d’un véritable culte de personnalité du temps de son Reich et son ascendant sur ses partisans était tel que ceux-ci, mis au courant de l’existence des camps de concentration et d’extermination, ne croient toujours pas leur « guide » capable de telles atrocités. De même, ces adorateurs de Ravalomanana, aveuglés par leur fanatisme, même si on leur mettait le nez sur les diverses preuves de malversations et autres prévarications de leur « Dada », ils n’y croiraient pas non plus et continueraient les écrits et déclarations dithyrambiques. Il n’y a rien à faire que de les laisser dans leurs illusions en espérant que le cours de l’histoire dessillera leurs yeux, un de ces jours.

    RANDRIA   http://randria.over-blog.com/

     


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  • Nous,

    Initiateurs - rédacteurs et premiers signataires - de « l’Appel du Bagneux » lancé le 4 janvier 2010,

    Nous avons initié et provoqué le 4 janvier 2010 une rencontre inédite qui a pu réunir les 21 personnalités que nous sommes - issues d’entités citoyennes ou militantes d’organisations politiques engagées dans la vie publique de Madagascar - et qui ont eu à s’opposer voire à s’affronter depuis le début de la crise politique qui sévit dans le pays depuis plus d’un an.

    De cette rencontre est né « L’Appel de Bagneux », adressé à l’ensemble des acteurs publics nationaux et internationaux - intervenant sur la recherche d’une solution à cette crise - et lancé publiquement pour une libre adhésion et à un libre soutien à cette initiative
    - résolument placée au-dessus des controverses et surenchères partisanes
    - précisément exprimée autour de quelques convictions partagées visant à réhabiliter la participation politique de nos concitoyens.

    Le lancement de cet « Appel de Bagneux » a été l’occasion de réactions paradoxales : la profusion d’expressions félicitant cette « audacieuse initiative » s’est « percutée » avec la confusion des démentis de certains responsables, en particulier à l’étranger, des organisations politiques dont nous sommes respectivement issues et dont nous continuons à ne pas renier nos filiations respectives. Toutefois, à l’instar de l’état d’esprit qui a prévalu à la rédaction et au lancement de « l’Appel de Bagneux », nous avons opté collectivement à poursuivre notre initiative sans verser à argumenter à l’encontre de ces démentis, qui sont, à la fois, légitimes sur la forme – au regard du fonctionnement de chaque organisation politique, mais aussi sans désaveu de la part de celle-ci quant à la lettre, au fond et à l’objet de l’initiative.

    Aujourd’hui, nous avons abouti à un premier prolongement et une première déclinaison de « l’Appel de Bagneux » : un texte valant Dina Fehizoro (Pacte Républicain), sur la base d’un code d’éthique en 12 points qui nous engage et que nous espérons pouvoir engager le plus grand nombre d’acteurs et d’intervenants de la vie publique de Madagascar.

    Il s’agit de l’option la plus pragmatique que nous pouvions trouver ensemble sans renier nos loyautés d’affiliation respectives, sans occulter nos différences voire nos oppositions de jugement au regard des dispositions politiques actuelles.

    Ce code moral est une triple réponse à plusieurs problématiques : Il trace les contours de ce changement tant souhaité par tout un peuple à travers ses révoltes cycliques ; Il contribue à décrire positivement la démarche comportementale pour réaliser ce changement de mentalité maintes fois réclamé par tous les régimes successifs ; Enfin, il se veut être un vadémécum pour accompagner le renouvellement de la praxis politique, bien au-delà du changement de casting et du rajeunissement.

    Avec une volonté de prise de responsabilité et une logique de recherche d’une stabilité durable pour Madagascar, nous prenons ce jour l’engagement solennel de respecter ce Pacte Républicain (Dina Fehizoro) en nous inspirant et en traduisant en acte le principe de Gandhi : you must be the change you want to see in the world. Car c’est sur la base de la rectitude morale et de l’attitude exemplaire des acteurs et des actrices de la vie publique que nous aspirons à la mise en place d’institutions fortes et stables, évoquées entre autres par Barack Obama, indispensables pour l’avènement d’un développement pérenne et équitable.

    Par ce Pacte Républicain, nous revendiquons une contribution à la réussite de la réconciliation de la classe politique des Malagasy en France. Nous sommes prêts à participer ensemble à des échanges de contributions voire à des débats contradictoires publics et audiovisuels. Nous exhortons humblement ceux et celles qui se reconnaissent dans ces valeurs et qui partagent les mêmes idéaux à adopter dorénavant la même attitude que nous revendiquons dans l’approche des sujets relatifs à notre pays.

    Nous sommes conscients de devancer sinon de bousculer les démarches de nos entités d’appartenance respectives, mais nous restons convaincus et invitons à partager cette simple conviction qu’il s’agit d’une initiative réconciliatrice, une contribution fondatrice visant le salutaire redressement national que tous les patriotes et amis de Madagascar appellent de leurs vœux.

    Aussi, nous appelons solennellement chaque citoyen et chaque citoyenne à faire sien le pacte que nous signons ce jour.

    Masina ny Tanindrazana.

    Fait à Bagneux, le mercredi 3 février 2010


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